Don Quichotte où est-tu? Reviens à Copenhague!
Les Danois ne brassent pas que du vent. Matts, mon ami suédois, m'écris : En ce qui concerne les Danois, notre expérience en Suède est qu'ils produisent le plus gros de leur énergie électrique en brùlant du charbon ce qui provoque des pluies acides dans le sud de la Suède et qu'ils nous ont obligé à fermer deux centrales nucléaires "propres" sur la côte suédoise proche de Copenhague. Résultat: pour compenser la perte de cette énergie nous sommes maintenant contraints d'importer de chez eux du courant sale! Celà, je ne peux leur pardonner!
Conclusion (Danoise): Faites ce que je dis , faites pas ce que je fais.
jeudi 10 décembre 2009
samedi 31 octobre 2009
LYNCHAGE MEDIATIQUE
Faut-il tuer Nicolas Hulot ?
Le 31/10/09
Un ancien ministre de « l’Education » Luc Ferry, s’appuyant sur les travaux d’un de ses prédécesseurs Claude Allègre, puis un professeur au Cnam, Jean de Kervasdoué, s’en sont pris récemment dans les colonnes du Figaro à Nicolas Hulot. Pour le premier c’est « un écologiste de le peur dont la logique médiatique fait merveille mais qui rejoint le mythe totalitaire de la croissance zéro ». Pour l’autre « l’idéologie que symbolise Nicolas Hulot est l’idéologie de passion … où seule l’émotion passe et avec elle la paralysie ».
Et nos deux chroniqueurs de se retrouver (est-ce pur hasard ?) pour vanter les mérites de la science en général et des OGM en particulier pour doubler la production agricole mondiale et nourrir tous les habitants de la planète.
Ces chantres de la croissance semblent ignorer que depuis deux siècles cette fameuse « croissance » a concerné seulement une fraction de la race humaine à laquelle ils ont la chance d’appartenir. Pour le reste de l’humanité et la plupart des autres espèces animales ou végétales vivant sur la terre ou dans les eaux cette croissance s’est traduite, au pire par une totale disparition, ou au mieux, une régression telle que l’on craint déjà pour leur survie. Sans parler des ressources minérales fossiles ou de l’eau potable qui s’épuisent. Bref, à l’échelle de la vie sur cette planète, la « croissance » n’a jamais existé si ce n’est dans l’imagination égoïste des Occidentaux.
Autant le dire tout de suite, je ne connais rien aux OGM, à leurs tares ou à leurs vertus mais la tentation de confier à 1 ou 2 variétés seulement de blé, maïs ou soja le soin de nourrir tous les hommes me paraît une nouvelle manifestation de la folie qui s’empare parfois des savants. On le sait maintenant, une maladie, une épidémie qui toucherait l’une de ces plantes OGM pourrait se répandre sur la Terre à une vitesse suffisante pour conduire à la famine une partie de l’humanité.
La vie sur cette Terre n’est possible que dans la diversité. La quasi-totalité des espèces y ayant vécu ont disparu et nous descendons nous-mêmes de ceux qui ont su s’adapter grâce à d’infimes différences génétiques.
La « croissance » pour nos anti-Hulot repose sur une ou deux variétés de plantes OGM. Elle implique, pour développer ces cultures, de continuer à raser les forêts équatoriales qui contiennent 90% des espèces vivantes et disparaissent au rythme effrayant de 6 stades de foot à la minute.
Comprenne qui pourra.
Alors qui faut-il tuer : Hulot ou les savants fous ?
Faut-il tuer Nicolas Hulot ?
Le 31/10/09
Un ancien ministre de « l’Education » Luc Ferry, s’appuyant sur les travaux d’un de ses prédécesseurs Claude Allègre, puis un professeur au Cnam, Jean de Kervasdoué, s’en sont pris récemment dans les colonnes du Figaro à Nicolas Hulot. Pour le premier c’est « un écologiste de le peur dont la logique médiatique fait merveille mais qui rejoint le mythe totalitaire de la croissance zéro ». Pour l’autre « l’idéologie que symbolise Nicolas Hulot est l’idéologie de passion … où seule l’émotion passe et avec elle la paralysie ».
Et nos deux chroniqueurs de se retrouver (est-ce pur hasard ?) pour vanter les mérites de la science en général et des OGM en particulier pour doubler la production agricole mondiale et nourrir tous les habitants de la planète.
Ces chantres de la croissance semblent ignorer que depuis deux siècles cette fameuse « croissance » a concerné seulement une fraction de la race humaine à laquelle ils ont la chance d’appartenir. Pour le reste de l’humanité et la plupart des autres espèces animales ou végétales vivant sur la terre ou dans les eaux cette croissance s’est traduite, au pire par une totale disparition, ou au mieux, une régression telle que l’on craint déjà pour leur survie. Sans parler des ressources minérales fossiles ou de l’eau potable qui s’épuisent. Bref, à l’échelle de la vie sur cette planète, la « croissance » n’a jamais existé si ce n’est dans l’imagination égoïste des Occidentaux.
Autant le dire tout de suite, je ne connais rien aux OGM, à leurs tares ou à leurs vertus mais la tentation de confier à 1 ou 2 variétés seulement de blé, maïs ou soja le soin de nourrir tous les hommes me paraît une nouvelle manifestation de la folie qui s’empare parfois des savants. On le sait maintenant, une maladie, une épidémie qui toucherait l’une de ces plantes OGM pourrait se répandre sur la Terre à une vitesse suffisante pour conduire à la famine une partie de l’humanité.
La vie sur cette Terre n’est possible que dans la diversité. La quasi-totalité des espèces y ayant vécu ont disparu et nous descendons nous-mêmes de ceux qui ont su s’adapter grâce à d’infimes différences génétiques.
La « croissance » pour nos anti-Hulot repose sur une ou deux variétés de plantes OGM. Elle implique, pour développer ces cultures, de continuer à raser les forêts équatoriales qui contiennent 90% des espèces vivantes et disparaissent au rythme effrayant de 6 stades de foot à la minute.
Comprenne qui pourra.
Alors qui faut-il tuer : Hulot ou les savants fous ?
mercredi 7 octobre 2009
LE PARADIS ÉTAIT-IL SUR TERRE ?
Le 5 octobre 2009
On apprend que les 9/10e des girafes du Kenya ont disparu en 20 ans. Les nomades Masaïs, devenus trop nombreux, ont été contraints de se stabiliser et de pratiquer l’agriculture sur des terres désormais interdites aux girafes qui furent abattues à première intrusion.
Rappelons que ce scénario se répète avec toutes les espèces sauvages qui subsisteront un temps, dans les réserves au mieux, et au pire, dans les zoo.
Ainsi en quelques douze mille ans, la race humaine aura-t-elle mis fin à la liberté des grands mammifères si ce n’est à leur vie. La fin du nomadisme chez les hommes coïncide avec celle de la faune sauvage. Nous vivons les derniers instants des uns et des autres.
Le Néolithique, c’est à dire l’invention de l’agriculture et de l’élevage, présenté partout comme le premier grand bond en avant de l’aventure humaine, a donc abouti à un gigantesque génocide des grands mammifères.
Pourtant les études portant sur les rares hommes encore nomades, ont montré que ceux-ci menaient une vie qui nous paraît de rêve, en se consacrant quelques heures par jour à la chasse, la pêche ou la récolte de graines et fruits, toutes activités de loisir fort appréciées de nos contemporains! En outre le taux de mortalité infantile chez les nomades, sélection naturelle oblige, est tel que la population n’augmente guère. La pression sur l’environnement reste négligeable car ces hommes ne font que passer.
La Bible a fort bien relaté, en accéléré, ce désastre que fut le passage au Néolithique. Le Paradis, représente la période nomade bénie et l’on peut regretter qu’Eve ait cueilli une pomme de trop. Précipités sur terre, Adam et sa compagne ont eu, au quotidien beaucoup plus de travail, et beaucoup plus de soucis pour préserver leurs récoltes. En outre, dés la génération suivante, leurs fils Abel et Caïn se querellèrent à mort pour s’être spécialisés l’un dans l’élevage et l’autre dans l’agriculture. Ce n’était, hélas, que le premier des conflits entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires.
De nos jours, dans les pays développés, moins de 5% de la population se consacre dans la paix à l’élevage intensif ou l’agriculture industrielle, mais la pression sur l’environnement s’avère insupportable pour la planète.
Mais comment retrouver le Paradis ?
Le 5 octobre 2009
On apprend que les 9/10e des girafes du Kenya ont disparu en 20 ans. Les nomades Masaïs, devenus trop nombreux, ont été contraints de se stabiliser et de pratiquer l’agriculture sur des terres désormais interdites aux girafes qui furent abattues à première intrusion.
Rappelons que ce scénario se répète avec toutes les espèces sauvages qui subsisteront un temps, dans les réserves au mieux, et au pire, dans les zoo.
Ainsi en quelques douze mille ans, la race humaine aura-t-elle mis fin à la liberté des grands mammifères si ce n’est à leur vie. La fin du nomadisme chez les hommes coïncide avec celle de la faune sauvage. Nous vivons les derniers instants des uns et des autres.
Le Néolithique, c’est à dire l’invention de l’agriculture et de l’élevage, présenté partout comme le premier grand bond en avant de l’aventure humaine, a donc abouti à un gigantesque génocide des grands mammifères.
Pourtant les études portant sur les rares hommes encore nomades, ont montré que ceux-ci menaient une vie qui nous paraît de rêve, en se consacrant quelques heures par jour à la chasse, la pêche ou la récolte de graines et fruits, toutes activités de loisir fort appréciées de nos contemporains! En outre le taux de mortalité infantile chez les nomades, sélection naturelle oblige, est tel que la population n’augmente guère. La pression sur l’environnement reste négligeable car ces hommes ne font que passer.
La Bible a fort bien relaté, en accéléré, ce désastre que fut le passage au Néolithique. Le Paradis, représente la période nomade bénie et l’on peut regretter qu’Eve ait cueilli une pomme de trop. Précipités sur terre, Adam et sa compagne ont eu, au quotidien beaucoup plus de travail, et beaucoup plus de soucis pour préserver leurs récoltes. En outre, dés la génération suivante, leurs fils Abel et Caïn se querellèrent à mort pour s’être spécialisés l’un dans l’élevage et l’autre dans l’agriculture. Ce n’était, hélas, que le premier des conflits entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires.
De nos jours, dans les pays développés, moins de 5% de la population se consacre dans la paix à l’élevage intensif ou l’agriculture industrielle, mais la pression sur l’environnement s’avère insupportable pour la planète.
Mais comment retrouver le Paradis ?
vendredi 18 septembre 2009
L’HOMO EST-IL SAPIENS ?
Le 14 septembre 2009
L’accroissement aussi rapide que soudain de la population humaine est à l’origine de la plupart des problèmes écologiques mettant en cause l’avenir de l’homme et d’une large part du monde vivant. Rappelons qu’il a fallu près de 200 000 ans pour que la population mondiale atteigne, en 1800, le premier milliard. Tout se détraque avec l’avènement de l’ère industrielle : 2 Mds en 1930, 6,7Mds en 2009 et 10 Mds annoncés pour 2050 ! Les méfaits de cette croissance sont encore accrus par une urbanisation galopante puisque la population des villes atteint 50% de la population mondiale.
Ce phénomène d’ accélération, très perceptible à l’échelle d’une génération, semble curieusement occulté par tous les médias car il gêne ceux qui font l’opinion : hommes politiques ou religieux, membres des ONG, du corps médical etc. Les émissions, les colloques, les livres sur l’écologie se multiplient; nous croyons tout savoir sur les dangers qui nous menacent mais jamais le problème démographique n’est abordé.
Difficile d’ailleurs de nous représenter ces milliards d’hommes. Il faudrait des chiffres simples. Dire, par exemple, qu’en 1960 il y avait deux personnes par hectare de terre arable et qu’en 2050, il y en aura 6 ! A cette échelle tout devient clair.
Comme tous les acteurs du monde végétal ou animal, les hommes sont là pour se reproduire. Mais chez tous les êtres vivants, celui qui ne peut plus procréer doit bien vite disparaître. C’était encore souvent le cas chez les humains avant le XIX e siécle. Mais aujourd’hui une femme survit en moyenne 40 ans après qu’elle soit devenue infertile dans les pays développés.
Par ailleurs le Créateur, dans sa sagesse, avait prévu pour chaque race des prédateurs, allant des bactéries aux animaux, qui préservaient un équilibre global satisfaisant. Si les mulots se multipliaient trop, les buses se multipliaient à leur tour et rétablissaient l’équilibre en éliminant les plus faibles. Cette sélection naturelle faisait survivre les mieux adaptés et empêchait qu’une seule race ne devienne dominante.
Tout a changé en deux siècles. L’Homme a éliminé ses grands prédateurs et, les progrès de l’hygiène et de la médecine aidant, a fait reculé l’âge de la mort. Certains optimistes annoncent déjà que les120 ans, soit le double de l’âge actuel de la retraite chez nous, deviendront bientôt la norme ! Si l’on ne peut que se réjouir de ces progrès médicaux, il faut aussi s’interroger sur leurs effets secondaires, face noire du progrès en général. Qui nourrira alors les hommes, sachant que plus d’un milliard d’entre eux souffrent déja de la faim ? Nul ne s’y intéresse. Pourtant l’actualité chaque jour nous interpelle avec des signes avant coureurs de catastrophes. Comme toujours dans l’histoire, nous fermons les yeux. C’est pourquoi j’ai souhaité ouvrir ce blog pour traiter au quotidien des effets pervers de l’hyper démographie sans aucune censure politique, économique ou dogmatique.
EMPOISSONEMENT OU EMPOISONNEMENT ?
Le 17/09/09
Les élevages de saumon du Chili sont ravagés depuis fin 2008 par une grave épidémie, et la production ne pourra reprendre que sur un autre site et pas avant 2012.
La cause en serait une surexploitation (40 kg de poisson par mètre cube d’eau contre 5 kg en Norvège) ainsi qu’une surconsommation d’antibiotique (250 fois plus élevée qu’en Norvège)
Triste nouvelle pour le Chili et pour les pauvres pêcheurs qui avaient abandonné la pêche artisanale pour se consacrer à cette activité plus rémunératrice.
Pourtant si cette nouvelle retient mon attention, c’est qu’elle illustre parfaitement les dangers à terme de tout élevage industriel, qu’il soit terrestre ou maritime.
Pour faire vivre ces prisonniers dans un espace aussi réduit, il faut en effet employer des doses sans cesse croissantes d’antibiotiques, de pesticides. Ajoutons quelques bonnes doses d’hormones de croissance pour obtenir plus vite des sujets bien dodus. Jusqu’au jour où comme au Chili, la mer est tellement empoisonnée que même aucune espèce sauvage ne peut s’y maintenir. La réglementation de l’usage de ces produits toxiques existait bien, mais nul ne la respectait. Ce n’est pas comme en France où les élevages industriels de porc sont bien surveillés comme chacun sait.
Autre inconvénient de ces élevages : il faut plusieurs kilos de petits poissons pour obtenir 1 kg de gros poissons. Pas de problème, la pêche industrielle avec ses filets dérivants gigantesques, pourvoit les élevages en petits poissons. Résultat : les gros poissons sauvages dont les ressources diminuent disparaissent ou cessent de grandir. Car, on l’avait oublié, les poissons ne deviennent gros qu’en mangeant les petits !
Enfin, il est aberrant d’entasser dans des espaces aussi réduits une seule espèce animale ou aquatique. La moindre épidémie lui est fatale.
En quelques dizaines d’années, la pêche industrielle a pratiquement vidé la mer de certaines espèces alors que des experts nous expliquaient qu’on nourrirait beaucoup plus de monde avec des poissons d’élevage.
Nous savons maintenant que dans les pays développés une surconsommation de protéines d’origine animale implique partout le recours à des élevages industriels de poulets, porcs, poissons etc qui polluent leur milieu. Ce modèle est pourtant imité par les consommateurs des pays en voie développement dés que leur niveau de vie s’accroît, avec les mêmes effets pervers.
Mais avec quoi nourrira-t-on les 9 milliards d’hommes annoncés ?
Le 14 septembre 2009
L’accroissement aussi rapide que soudain de la population humaine est à l’origine de la plupart des problèmes écologiques mettant en cause l’avenir de l’homme et d’une large part du monde vivant. Rappelons qu’il a fallu près de 200 000 ans pour que la population mondiale atteigne, en 1800, le premier milliard. Tout se détraque avec l’avènement de l’ère industrielle : 2 Mds en 1930, 6,7Mds en 2009 et 10 Mds annoncés pour 2050 ! Les méfaits de cette croissance sont encore accrus par une urbanisation galopante puisque la population des villes atteint 50% de la population mondiale.
Ce phénomène d’ accélération, très perceptible à l’échelle d’une génération, semble curieusement occulté par tous les médias car il gêne ceux qui font l’opinion : hommes politiques ou religieux, membres des ONG, du corps médical etc. Les émissions, les colloques, les livres sur l’écologie se multiplient; nous croyons tout savoir sur les dangers qui nous menacent mais jamais le problème démographique n’est abordé.
Difficile d’ailleurs de nous représenter ces milliards d’hommes. Il faudrait des chiffres simples. Dire, par exemple, qu’en 1960 il y avait deux personnes par hectare de terre arable et qu’en 2050, il y en aura 6 ! A cette échelle tout devient clair.
Comme tous les acteurs du monde végétal ou animal, les hommes sont là pour se reproduire. Mais chez tous les êtres vivants, celui qui ne peut plus procréer doit bien vite disparaître. C’était encore souvent le cas chez les humains avant le XIX e siécle. Mais aujourd’hui une femme survit en moyenne 40 ans après qu’elle soit devenue infertile dans les pays développés.
Par ailleurs le Créateur, dans sa sagesse, avait prévu pour chaque race des prédateurs, allant des bactéries aux animaux, qui préservaient un équilibre global satisfaisant. Si les mulots se multipliaient trop, les buses se multipliaient à leur tour et rétablissaient l’équilibre en éliminant les plus faibles. Cette sélection naturelle faisait survivre les mieux adaptés et empêchait qu’une seule race ne devienne dominante.
Tout a changé en deux siècles. L’Homme a éliminé ses grands prédateurs et, les progrès de l’hygiène et de la médecine aidant, a fait reculé l’âge de la mort. Certains optimistes annoncent déjà que les120 ans, soit le double de l’âge actuel de la retraite chez nous, deviendront bientôt la norme ! Si l’on ne peut que se réjouir de ces progrès médicaux, il faut aussi s’interroger sur leurs effets secondaires, face noire du progrès en général. Qui nourrira alors les hommes, sachant que plus d’un milliard d’entre eux souffrent déja de la faim ? Nul ne s’y intéresse. Pourtant l’actualité chaque jour nous interpelle avec des signes avant coureurs de catastrophes. Comme toujours dans l’histoire, nous fermons les yeux. C’est pourquoi j’ai souhaité ouvrir ce blog pour traiter au quotidien des effets pervers de l’hyper démographie sans aucune censure politique, économique ou dogmatique.
EMPOISSONEMENT OU EMPOISONNEMENT ?
Le 17/09/09
Les élevages de saumon du Chili sont ravagés depuis fin 2008 par une grave épidémie, et la production ne pourra reprendre que sur un autre site et pas avant 2012.
La cause en serait une surexploitation (40 kg de poisson par mètre cube d’eau contre 5 kg en Norvège) ainsi qu’une surconsommation d’antibiotique (250 fois plus élevée qu’en Norvège)
Triste nouvelle pour le Chili et pour les pauvres pêcheurs qui avaient abandonné la pêche artisanale pour se consacrer à cette activité plus rémunératrice.
Pourtant si cette nouvelle retient mon attention, c’est qu’elle illustre parfaitement les dangers à terme de tout élevage industriel, qu’il soit terrestre ou maritime.
Pour faire vivre ces prisonniers dans un espace aussi réduit, il faut en effet employer des doses sans cesse croissantes d’antibiotiques, de pesticides. Ajoutons quelques bonnes doses d’hormones de croissance pour obtenir plus vite des sujets bien dodus. Jusqu’au jour où comme au Chili, la mer est tellement empoisonnée que même aucune espèce sauvage ne peut s’y maintenir. La réglementation de l’usage de ces produits toxiques existait bien, mais nul ne la respectait. Ce n’est pas comme en France où les élevages industriels de porc sont bien surveillés comme chacun sait.
Autre inconvénient de ces élevages : il faut plusieurs kilos de petits poissons pour obtenir 1 kg de gros poissons. Pas de problème, la pêche industrielle avec ses filets dérivants gigantesques, pourvoit les élevages en petits poissons. Résultat : les gros poissons sauvages dont les ressources diminuent disparaissent ou cessent de grandir. Car, on l’avait oublié, les poissons ne deviennent gros qu’en mangeant les petits !
Enfin, il est aberrant d’entasser dans des espaces aussi réduits une seule espèce animale ou aquatique. La moindre épidémie lui est fatale.
En quelques dizaines d’années, la pêche industrielle a pratiquement vidé la mer de certaines espèces alors que des experts nous expliquaient qu’on nourrirait beaucoup plus de monde avec des poissons d’élevage.
Nous savons maintenant que dans les pays développés une surconsommation de protéines d’origine animale implique partout le recours à des élevages industriels de poulets, porcs, poissons etc qui polluent leur milieu. Ce modèle est pourtant imité par les consommateurs des pays en voie développement dés que leur niveau de vie s’accroît, avec les mêmes effets pervers.
Mais avec quoi nourrira-t-on les 9 milliards d’hommes annoncés ?
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